L’essor contrarié (2000-2003)
Le début des années 2000 marque l’entrée du BCJ dans une nouvelle dimension.
En 2000, l’arrivée de Jean-Baptiste Erceau change le visage du club : champion de France FFB, n°1 français, 17ᵉ des championnats d’Europe individuels et champion d’Europe par équipes avec la France. Un palmarès qui propulse le nom de Joué-lès-Tours sur la scène internationale.
L’équipe du BCJ s’impose également à Obernai, en Alsace, en remportant son premier tournoi national, et termine 2ᵉ du ranking national. Pendant cinq ans, le club sera le seul en France à présenter des qualifiés dans toutes les catégories, des benjamins aux seniors, masculins comme féminins, en individuel comme en équipes. Une consécration pour la politique de formation engagée depuis plusieurs années.
Mais en coulisses, tout n’est pas simple. En septembre 2002, une crise éclate : un groupe issu du carambole tente de renverser la direction. La présidence est brièvement écartée, mais les « putschistes », incapables de gérer les finances d’une structure devenue lourde, abandonnent dès janvier 2003. Le club traverse alors une chute d’effectifs (96 licenciés), mais parvient à rebondir rapidement, retrouvant 145 membres dès la saison suivante.
C’est une période de turbulences, mais aussi de confirmation sportive : le BCJ s’installe définitivement parmi les clubs phares du pays.